
Les collectivités territoriales gèrent une part majeure de l’investissement public et sont responsables d’environ 50 % des émissions de GES en France.
Elles font face à des enjeux environnementaux (pollution, biodiversité, eau, sols) et sociaux (précarité, inclusion, santé). Leur rôle consiste à traduire les politiques nationales en actions concrètes : bâtiments durables, mobilité, urbanisme, action sociale et planification régionale.
La transition nécessite des compétences stratégiques (diagnostic, pilotage, veille), techniques (énergie, déchets, urbanisme) et relationnelles (concertation, communication, partenariats).
Les métiers impliqués vont des ingénieurs et techniciens aux urbanistes, conseillers sociaux et animateurs de réseaux. L’objectif est une transition intégrée, juste et participative au service des territoires et des citoyens.
Les territoires français subissent concrètement pollution de l’air, perte de biodiversité et raréfaction de l’eau. Ces dégradations ont des conséquences sociales directes, telles que l’aggravation des inégalités, l’incertitude sur les chaînes de valeur et la remise en question des modèles économiques établis.
Les collectivités traduisent les orientations nationales en actions concrètes. Exemples :
[1] https://www.banquedesterritoires.fr/cooperation-intercommunale-une-carte-de-france-tres-stable
[5] https://www.economie.gouv.fr/actualites/cout-transition-ecologique-collectivites-territoriales
[7] https://reseauactionclimat.org/thematiques/actions-locales/
[8] https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/actions-entreprises-collectivites-climat
[9] https://reseauactionclimat.org/thematiques/actions-locales/
[10] https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/Fiche%20SNBC%20B%C3%A2timents_0.pdf
[11] https://www.fnh.org/13-3-millions-de-francais-en-precarite-mobilite/
Les agents, particulièrement de catégorie A (cadres supérieurs, ingénieurs), doivent maîtriser la conception et le pilotage de stratégies territoriales intégrées. Cela inclut la capacité à :
À tous les échelons, des compétences techniques pointues sont indispensables, souvent portées par les agents de catégories A et B (techniciens, cadres intermédiaires). Ces compétences se déclinent par domaine :
La transition est avant tout une affaire collective, nécessitant des compétences relationnelles fortes à tous les grades, de la catégorie C (agents d’exécution) aux cadres :
La dimension sociale de la transition est primordiale et demande des compétences spécifiques, notamment pour les agents du social (catégories B et C) :
Ces professionnels conçoivent et coordonnent les politiques de transition. On trouve les chargés de mission développement durable, chefs de projet énergie-climat, directeurs de l’aménagement durable. Ils élaborent des PCAET, PLUi, plans de mobilité, et assurent la cohérence des actions.
Au cœur de l’action concrète. Citons les ingénieurs énergéticiens, techniciens de l’eau/assainissement, chargés d’opérations de rénovation énergétique, gestionnaires de parcs de véhicules propres, et techniciens des espaces verts intégrant la biodiversité. Les agents de collecte/tri des déchets sont aussi essentiels.
Repensent la ville et le territoire. Il s’agit des urbanistes, architectes-paysagistes, géomaticiens ou chargés de mission urbanisme durable. Ils travaillent sur la densification, la renaturation urbaine, les éco-quartiers et l’intégration des enjeux climatiques.
Portent la transition sociale. Parmi eux, les conseillers en économie sociale et familiale, médiateurs sociaux, référents insertion, ou coordinateurs d’habitat inclusif. Ils veillent à une transition juste, sans laisser personne de côté.
Essentiels pour impliquer les acteurs. On trouve les chargés de mission participation citoyenne, animateurs de réseaux, médiateurs environnementaux, ou coordinateurs de projets de transition. Ils sensibilisent et favorisent les initiatives collectives.
Agriculture, alimentation, forêt, bioéconomie
Climat, énergie, air, mobilité